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21 au 23 novembre 2008, Tunis, Tunisie ; 27 au 30 novembre 2008, Bergen, Norvège :

Déplacements familiaux : on voyage sans moi mais combien sont ressemblantes ces deux villes que tout sépare : mêmes portes et couleurs, même impression de solitude. Pour elles quatre, visiteuses et visitées, quelques extraits de Hors saison de Cabrel à fredonner en regardant les photos.

Tunis

C'est le silence
Qui se remarque le plus
Les volets roulants tous descendus
De l'herbe ancienne
Dans les bacs à fleurs
Sur les balcons
On doit être hors-saison


Bergen

On pourrait tout prendre
Les murs, les jardins, les rues
On pourrait mettre
Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus
Ou bien peut-être un jour
Les gens reviendront
On doit être hors-saison



(19/12/2008)

 

17 octobre 2008, maison : natures mortes


Toiles sur tonnelle                                                                        Feuilles sur paillasson


Feuilles sur balcon                                            Cyclamens et feuilles


Viens te baigner                                                                         Feuilles sur goudron


Petite lessive de rosée                                                                                                Chat et arrosoir regardant l'automne

(24/10/2008)
 

4 et 5 octobre 2008, Vosges, Bussang :

J'ai avec les Vosges un rapport de voisin. Familial aussi : mon grand-père a usé ses culottes courtes sur les pentes du Thillot ou de Ferdrupt avant la Grande guerre et, curieusement, il ne me reste que deux curés comme unique liens du sang : un érudit, installé à Épinal et qui me ravit à chacune de mes visites, un autre du côté maternel que je n'ai jamais revu depuis l'enfance. A l'occasion d'une rencontre d'amis, voici quelques cartes postales sur les terres de Philippe Didion : en bon notulographe, j'ai donc noté pêle-mêle deux vues de Gérardmer, des chemins escarpés, des ballons d'Alsace, des vaches et des fermes prêtes pour l'hiver. Pas le moindre salon de coiffure et quant aux monuments aux morts chers à Philippe, j'avoue que je suis passé devant sans les voir.

 

 

Proust et compagnie, reportage livresque, maison 29 août 2008 :

Exposition d’un Proustmaniaque.


Différence entre un écrivain sédentaire et un écrivain-voyageur dans la même édition : la couverture style baroudeur dans le deuxième cas…(29/08/2008)

 

Du 27 juillet 2008 au 16 août 2008, Sicile :



(22/08/2008)

 

5 et 6 juillet 2008, Louvemont :

Organiser une fête dans le verger familial n'est pas une mince affaire. Depuis une douzaine d'années, il ne se sera pas passé un été sans un rassemblement d'amis et de parents. Cette année, comme en 2006 à la même époque, quelques anniversaires de proches nous ont fait mettre la main à la pâte. Ce qui veut dire, terrain fraîchement tondu, abris suffisants pour cinquante personnes, groupe électrogène, animation, guitariste et même un camion frigorifique.
Cette année temps clément, il ne pleuvait pas de pierres et mille lits de feuilles moelleuses ou d'herbes grasses m'ont fait hésiter avant de planter la tente. J'ai passé deux soir là-bas, blues agricoles à la guitare avant d'aller dormir dans le chant des oiseaux. Et en parlant d'oiseaux, l'inépuisable Morane Saulnier 317 de collection, piloté par un cousin est venu saluer la fête.



(10/07/2008)

 

Du 19 au 30 mai 2008, Amiens, Lille, Dijon, chambres de peintre :

J'ai beaucoup voyagé ces temps-ci. (d'ailleurs ça va bientôt cesser : ça m'a coûté encore 1 point en moins sur mon permis pour un dépassement de la vitesse autorisée d'1 km/h...). Entre cette rapidité, liée à une modernité qui aurait ravi Baudelaire et Rimbaud, il y a les étapes dans les chambres d'hôtel. De quoi se sentir l'âme d'un Van Gogh à la pension Ravoux ou dans la "chambre jaune" d'Arles, avec comme seule lecture les Lettres à son frère Théo, ça c'était à Dijon.

 

 

 



(06/06/2008)
 

Du 25 au 30 mai 2008, Dijon, mer de supermarchés :

Vues prises depuis le le hublot de la cabine du bateau : une chambre d’hôtel en pleine zone commerciale, récit de voyage par l’image, pavillons de complaisance ou fiers drapeaux, l’Enseigne est aussi un grade de marin…

  

  

 

 

     

(30/05/2008)
 


 

7 avril 2008, Château de Joinville, Exposition  Nicolas Bouvier "l'oeil du voyageur"

Finalement, c'est toujours une question de voyage : soit je suis loin de chez moi, Yemen ou
France profonde, soit j'y suis tout près, comme à Joinville, dans le Château de Sire Jehan, chroniqueur médiéval des croisades de Saint-Louis, et c'est le voyage qui s'invite par une exposition consacrée à Nicolas Bouvier. De quoi se souvenir de l'Usage du monde, lu au Yemen justement (note de lecture du 09/01/2008). De quoi se souvenir également d'une expo que nous avions organisé en mai 2001 dans ce même lieu avec l'Association des Ecrivains de Haute-Marne.
Mais avec Nicolas Bouvier, l'échelle devient celle de la planète entière.
 "On croit qu'on va faire un voyage mais bientôt c'est le voyage qui vous fait ou vous défait", disait-il.
Reproduction photos d'après photos, avec reflets...



(02/05/2008)


6 et 7 mars 2008, Saint Dizier, Amiens,  Châlons, Reims, Charleville, indigestion de camions mais Rimbaud au final !

La route, non pas the road, façon Kerouac, mais plutôt à la manière de Rimbaud : fanfare atroce où je ne trébuche point... Un cheval détale sur le turf suburbain et le long des cultures et des boisements percé par la peste carbonique.... Les chars d'argent et de cuivre, les proues d'acier et d'argent battent l'écume...



1000 km en 2 jours puis s'arrêter face au Musée Rimbaud...

Voir aussi, tout juste rédigé :  Rimbaud ou la politique, il faut choisir
On en profite pour rappeler d'autres reportages photographiques consacrés au poète (ça commence à ressembler à une collection...) :
retour sur Rimbaud   en juin 2007 et Dans l'affection et le bruit neuf  d'octobre 2006.

(08/03/2008)
 

 

Du 9 et 17 février 2008, Bron, Dijon, Langres, Paris, en train, à pied, à cheval, en voiture :
(Voir aussi étonnements du 22/2/2008)

L’espace de notre vie n’est ni continu, ni infini, ni homogène, ni isotrope.


 
Mais sait-on précisément où il se brise,

où il se courbe,
 

où il se déconnecte

et où il se rassemble

(Georges Perec, Espèces d'espaces)

(22/08/2008)
 

 

24 janvier 2008, cimetière de Thionne, Allier :

Le voyage avait pourtant mal commencé côté matériel : le GPS en panne et l'oubli de l'appareil photo. Tant pis, je m'étais guidé à l'ancienne avec un vieille carte routière en guenille retrouvée au fond du coffre de la voiture et l'amitié avec mes hôtes de Clermont-ferrand (voir en Note d'écriture, même jour) s'était passée de souvenirs photographiques. C'est le lendemain, sur la route du retour, qui passait obligatoirement  par la vallée de la Besbre, patrie de l'écrivain René Fallet que j'ai eu envie de m'arrêter comme à l'accoutumée pour saluer la mémoire de l'écrivain. A Jaligny d'abord où j'ai eu l'immense plaisir de trouver ouvert le minuscule musée qui lui est consacré au-dessus de la Poste, tenu par un de ces anciens copains,  bénévole opiniâtre qui met un point d'honneur à ouvrir cet endroit presque tous les jours de la semaine, ne serait-ce qu'une heure, et justement pile poil entre onze heure et midi, heure idéale de l'apéro (au Bar de l'Aimée, bien sûr), aurait dit René...  C'était le même gars que lors de ma précédente visite, il y a deux ans presque jour pour jour : bref, bavardages, échanges de spécialistes sur les introuvables de Fallet, faute de rééditions... (paraît-il que je possède un trésor avec Pigalle, son deuxième livre, devenu rare à trouver.)
En sortant, je suis passé à Thionne, où l'écrivain jouit d'un repos éternel arrivé tout de même un peu tôt. Il ne neigeait pas comme la dernière fois, la température était douce et la lumière magnifique. J'ai salué ce vieux René et découvert que, depuis ma dernière visite tout début 2006, Voltaire Dauchy avait entre temps passé l'arme à gauche et tenu à manifester son indéfectible amitié. Le petit message emprunt de poésie sur la plaque m'a beaucoup ému et c'est en triturant ma poche pour y trouver un mouchoir que je suis souvenu que mon téléphone portable pouvait également prendre des photos. Donc voilà un petit panorama de ce cimetière bucolique. Vous constaterez que René Fallet est mieux installé que Rimbaud et moins bourgeoisement que Jules Verne.
Le commentaire ne serait pas complet et Voltaire Dauchy, bel élégant au si beau nom, resterait énigmatique si on ne présentait pas leurs opinions l'un sur l'autre (Dans Splendeurs et misères de René Fallet, de Jean-paul Liegeois, Denoël)

René Fallet : Les vrais amis, on devrait les compter sur les doigts de la main. Parce qu'il est matériellement impossible d'avoir mille amis, c'est à dire d'avoir la possibilité de les rencontrer, de leur consacrer du temps, de manger et de rire avec eux.../...Si entre autres, mon frère, Georges Brassens, André Vers, Roger-Pierre Turine, Voltaire Dauchy me réclamaient de toute urgence, j'accourrais aussitôt sans me poser de questions. Ce qui fait cinq amis, exactement les doigts de la main. Après réflexion, pour ne pas être bêtement restrictif, mettons deux mains, je ne suis pas manchot en amitié...

Voltaire Dauchy : Je fais partie de ceux (ce sont peut-être cela ses amis) qu'il ne peut pas duper. De ceux à qui il a osé avouer son mal profond : la solitude. Être ami avec Fallet, cela veut dire connaître la solitude de l'autre et la combler avec les pirouettes du quotidien ; autrement dit : vivre malgré cette solitude. Je me m'ennuie jamais avec Fallet. Si on me l'enlevait, on retirerait une part de ma vie. C'est pourquoi je n'irais jamais vivre loin de lui, en Amérique ou ailleurs. Je ne pourrais pas vivre sans lui.

Pour la petite histoire, Voltaire Dauchy fut "comme son papa, coiffeur pour dames mais pas le petit coiffeur du coin de la rue, ah non, il coiffe les Blue Bell Girls du Lido, excusez-moi du peu ! " (Ricet Barrier)



Quelques voisins : René Fallet a toujours aimé s'entouré de personnages pittoresque. "Blaise Poulossière sortit de sa poche l’immensité d’un mouchoir à carreaux.", c'est l' incipit du roman Les Vieux de la vieille... Poulossier, c'était aussi le nom de sa famille maternelle. Étranges destins maintenant figés dans le marbre.

 

(24/01/2008)

 

 

Du 26 décembre 2007 au 2 janvier 2008, Yemen :

  Pour bien commencer l'année, voyage au Yemen, quelques vues en vrac, mais en page spéciale, carnet de voyage complet...

 

 
 
 

 
 
 


 

 
 
 

 


 

 

(09/01/2008)