depuis septembre 2000

retour accueil


Actualités

Agenda

Etonnements

Notes d'écriture

Notes de lecture

Webcam

Bio

Biblio

La Réserve, 

Central

Composants

Paysage et portrait en pied-de-poule

1937 Paris - Guernica
    
CV roman

Bestiaire domestique

Retour aux mots sauvages

Ils désertent

Faux nègres

Journal de la Canicule

Vie prolongée d’Arthur
Rimbaud

Sans trace

Yougoslave

Dernier travail

Littérature 
du travail

Ateliers
d'écriture

pages spéciales


Archives

 

 

Colombie, carnet de voyage
du 26 juillet au 15 août 2023

 

Bogota, la ville grise, un peu triste au premier jour, 16° et pluie (les colombiens la surnomment « le frigo »). Il faut dire qu’on est à 2650 m d’altitude. Mais la capitale est attrayante, colorée, et annonce déjà la variété du pays. Pas de métro, mais, pour se déplacer, d’impressionnants bus à 2 remorques constituent le TransMilenio. Hélas, nous ne resterons à peine une journée, tout juste de quoi arpenter le centre-ville à l’architecture moderne, un peu soviétique parfois, mais aussi coloniale. La place Bolivar est chargée d’histoire : c’est là que la prise d’otage du palais de justice a été réprimée avec une extrême violence en 1985. Fondation Botero le matin et musée de l’or l’après-midi au pas de course avant de reprendre un avion pour Neiva. Il nous faudra revenir si on veut parcourir la ville et ses environs plus en détails, prendre le téléférique, aller à la cathédrale de sel.

colombie1.JPG (46183 octets) colombie2.JPG (39115 octets)
colombie3.JPG (50284 octets) colombie5.JPG (72496 octets)
colombie6.JPG (58485 octets) colombie8.JPG (64655 octets)
colombie14.JPG (43256 octets) colombie15.JPG (63251 octets)
colombie11.JPG (44407 octets) colombie16.JPG (46754 octets)

Neiva nous permet d’accéder au désert de la Tatacoa, étonnante étendue qui ressemble parfois aux paysage du Far West. Nous sommes passé en quelques centaines de km de 16° à 36°. Nous découvrons aussi le Fleuve Magdalena que nous retrouverons plus tard jusqu’à son embouchure. De là, commence aussi notre long périple en bus, semé d’embûches…

colombie20.JPG (57008 octets) colombie22.JPG (57387 octets)
colombie25.JPG (52520 octets) colombie24.JPG (44138 octets)

Nous quittons la vallée pour gravir la cordillère centrale : retour à des températures supportables et à la pluie. San Augustin constitue la première étape. La localité est riche d’un parc archéologique où des vestiges d’une civilisation précolombienne demeurent mystérieux.

colombie29.JPG (59961 octets) colombie26.JPG (76834 octets)
colombie27.JPG (56488 octets) colombie28.JPG (59043 octets)

Le lendemain, le périple en bus reprend vers le nord, sur des routes encombrées et souvent au travaux, à plus de 3000 m d’altitude. La végétation est luxuriante, parfois étonnante et parsemée de plantes endémiques comme les « frailejones ». Nous arrivons à Popayan, surnommée la ville blanche. Promenade dominicale vers le parc qui domine la ville et qui est le rendez-vous des familles de la ville.

colombie31.JPG (47698 octets) colombie32.JPG (45917 octets)
colombie34.JPG (79365 octets) colombie35.JPG (54408 octets)
colombie36.JPG (47255 octets) colombie38.JPG (68869 octets)
colombie40.JPG (62216 octets) colombie41.JPG (59114 octets)

Le lendemain, la communauté indigène Misak nous accueille à Silvia. Le marché de la ville est une abondance de couleurs et d’activités. Nous reprenons notre chemin pour Salento et la région du café. Malheureusement, l’unique route est coupée : manifestations contre le gouvernement qui ne tient pas ses promesses envers les communautés locales. Les routiers prennent leur mal en patience et astiquent leurs splendides camions avec philosophie : ça peut s’éterniser pendant une semaine paraît-il. Nous trouvons une solution : retour à Popayan qui possède un petit aéroport d’où nous regagnerons Bogota, puis Armenia par la voie des airs le lendemain. Nous pouvons reprendre notre périple sans retard.

colombie43.JPG (72419 octets) colombie45.JPG (73484 octets)
colombie49.JPG (64544 octets) colombie50.JPG (68071 octets)
colombie51.JPG (73109 octets) colombie52.JPG (61744 octets)
colombie55.JPG (71585 octets) colombie47.JPG (66160 octets)
colombie56.JPG (58181 octets) colombie57.JPG (69849 octets)

A Salento, nous pratiquons le Tejo, véritable sport national, une sorte de pétanque pratiquée avec une bière à la main et où le summum est de faire faire exploser un pétard situé au centre d’une cible : j’y suis arrivé ! Le parc de Cocora nous fait admirer les palmiers de cire, les plus hauts du monde et qui dépassent souvent une quarantaine de mètres.

colombie64.JPG (76197 octets) colombie65.JPG (76135 octets)
colombie66.JPG (57913 octets) colombie160.JPG (75499 octets)
colombie61.JPG (62823 octets) colombie59.JPG (44459 octets)

Evidemment pas de Colombie sans déguster le fameux café ! De Salento, nous gagnons Jerico. La visite d’une exploitation nous prendra tout l’après-midi jusqu’au coucher du soleil.

colombie69.JPG (58012 octets) colombie74.JPG (86207 octets)
colombie76.JPG (58213 octets) colombie73.JPG (56786 octets)
colombie77.JPG (75029 octets) colombie78.JPG (32211 octets)

Nous prenons la route pour Medellin. La deuxième ville du pays est souvent revendiquée comme la capitale économique. Il y a un Métro, des téléfériques et la cité tristement célèbre du cartel de la drogue et de Pablo Escobar, est devenue une cité vivante et gaie : nous visitons la communa 13, lieu emblématique de cette période violente. Les trafics ont laissé la place aux arts de la rue, au Rap, aux fresques murales, à la danse. A Medellin, la fête est permanente et elle est surnommée « la ville de l’éternel printemps » en raison de sa température toujours douce de 25°, due à son altitude de 1500 m. Nous arrivons en pleines floralies du moins d’août et la visite du parc botanique, décoré pour l’occasion, accueille les orchidophiles du monde entier.

colombie86.JPG (71464 octets) colombie87.JPG (71890 octets)
colombie89.JPG (68730 octets) colombie90.JPG (67892 octets)
colombie93.JPG (51043 octets) colombie92.JPG (50930 octets)
colombie94.JPG (76108 octets) colombie95.JPG (70916 octets)
colombie97.JPG (65282 octets) colombie98.JPG (56631 octets)
colombie100.JPG (76688 octets) colombie99.JPG (75418 octets)
colombie101.JPG (61689 octets) colombie102.JPG (65250 octets)
colombie106.JPG (83797 octets) colombie104.JPG (78539 octets)
colombie107.JPG (58012 octets) colombie108.JPG (51477 octets)

De Medellin, nous nous envolons pour Carthagène, la principale ville touristique de la côte caraïbe. Mais c’est aussi une ville chargée d’histoire malgré les constructions d’hôtels et de résidence qui la font ressembler à un petit Hong-Kong. C’est ici que partaient les galions chargés d’or et les pirates étaient nombreux. La ville s’est dotée de fortifications et de canons.

colombie113.JPG (58273 octets) colombie114.JPG (67383 octets)
colombie118.JPG (64977 octets) colombie119.JPG (61235 octets)
colombie128.JPG (57056 octets) colombie129.JPG (66436 octets)

Mais c’est aussi la dernière demeure du prix Nobel de littérature Gabriel Garcia Marquez, mort en 2014 et dont les cendres ont été transférée dans un cloître où un petit musée lui est consacré, avec ses chemisettes ornées de papillons jaunes, qui constituaient son porte-bonheur. L’écrivain est d’ailleurs partout présent dans la ville avec ce motif. Son principal succès, Cent ans de solitude, paru en 1961, prend d’ailleurs la région pour cadre.

colombie111.JPG (71584 octets) colombie153.JPG (43261 octets)
colombie116.JPG (75772 octets) colombie117.JPG (51359 octets)

Nous quittons les touristes de Carthagène pour rejoindre la mangrove et leurs pêcheurs de la côte. Poissons, crabes et même d’étonnants ratons laveurs sont ici abondants.

colombie127.JPG (59212 octets) colombie122.JPG (94329 octets)
colombie124.JPG (47294 octets) colombie125.JPG (78485 octets)

Après Carthagène, Barranquilla où se jette le fleuve Magdalena, puis Santa Marta, plus à l’Ouest, constitue le dernier rempart touristique : béton et immeubles le long d’un golfe magnifique, on se croirait à Rio ! Mais Santa Marta est surtout le point de départ des excursions vers la péninsule de la Guarija, qui forme la côte Nord de la Colombie en bordure du Venezuela.

colombie132.JPG (65260 octets) colombie133.JPG (70387 octets)
colombie137.JPG (46144 octets) colombie161.JPG (55260 octets)

Dans cette région du Nord de la Colombie, il n’y a rien que des cactus, des chèvres et les populations sont parmi les plus pauvres du pays. Ici, on meurt de faim, mais l’accueil des communautés est d’une grande générosité comme celle des arhuacos ou des wayus auprès de qui nous passons un moment magnifique.

colombie159.JPG (28415 octets) colombie142.JPG (41538 octets)
colombie155.JPG (39155 octets) colombie145.JPG (60146 octets)
colombie151.JPG (60666 octets) colombie158.JPG (12884 octets) colombie157.JPG (29037 octets)

Comme le disait l’écrivain Nicolas Bouvier, auteur de L’usage du monde : On ne fait pas un voyage, c’est le voyage qui nous fait…

colombie138.JPG (36372 octets) colombie141.JPG (23372 octets)